Cet article fait partie des compléments du Livre Origines de Deborah et Loren Haarsma – Cliquez ici pour le sommaire –

Nous avons présenté ailleurs des preuves scientifiques de l’évolution des plantes et des animaux (dans le livre, ainsi que dans l’article « la preuve génétique de l’évolution » sur ce site). Qu’en est-il de notre propre espèce? Quelle sont les preuves scientifiques que les humains ont évolué? Les experts ont constaté que les gènes humains sont très semblables à ceux des chimpanzés, un peu moins à ceux d’autres singes, moins encore à ceux des chiens, des ours et d’autres mammifères, et encore moins à ceux des reptiles et des oiseaux. Une telle structure de similitudes imbriquées est conforme à ce que l’on peut attendre si les humains partagent un ancêtre commun avec d’autres animaux. On détermine ainsi que les humains et les chimpanzés ont un ancêtre commun datant d’environ 5 à 7 millions d’années, et plus encore quand il s’agit de l’ancêtre commun avec d’autres animaux.

Les preuves ne résident pas seulement dans la similitude des génomes. L’organisation génomique et les introns en fournissent d’autres.

L’organisation génomique or_chromosomesor_chromosomes

Les humains et les chimpanzés ont environ 30 000 gènes. Ces gènes sont disposés sur des chromosomes. Les humains ont 23 paires de chromosomes, tandis que les chimpanzés et les autres singes en ont 24. Dans la plupart des cas, l’organisation génomique (l’ordre dans lequel les gènes sont disposés sur les chromosomes) présente une correspondance chromosome par chromosome entre ces espèces. Sur certains chromosomes, certaines espèces présentent une inversion sur une partie du chromosome. (Prenez un bâton, coupez la partie centrale, retournez-la, recollez le tout.) Une fois ces inversions prises en compte, l’organisation génomique des différentes espèces correspond de façon spectaculaire. Lorsque l’on compare de cette façon les chromosomes humains à ceux des chimpanzés, le chromosome humain numéro deux est l’excentrique qui ne correspond pas immédiatement. Toutefois, ce chromosome correspond extrêmement bien aux deux autres chromosomes restant des chimpanzés mis bout à bout. Ainsi, notre ancêtre commun comptait 24 paires de chromosomes. Au sein de la lignée humaine, deux d’entre eux ont fusionné si bien que les humains n’ont que 23 paires. L’ampleur de la similitude entre l’organisation génomique chez les humains et les chimpanzés ou les singes va bien au-delà de ce que l’on pourrait attendre si seules des fonctions communes étaient en jeu. Ces similitudes sont généralement considérées comme une preuve de l’ascendance commune.

Introns or_introns

Ce sont des sections d’ADN qui ne codent de protéines. Les mutations des introns n’ont presque jamais de conséquences sur la survie ou la fonction de l’organisme. Les introns humains sont très semblables à ceux des chimpanzés et des singes, bien plus semblables que ne l’exige la seule fonction commune. La similitude des introns chez les humains et les chimpanzés ou les singes est conforme aux prédictions de l’existence d’une ancêtre commun.

Francis Collins est Chrétien et scientifique. Il est le responsable du projet génome humain, et l’une des principales autorités en génétique humaine. Dans son récent livre De la génétique à Dieu (Presses de la Renaissance, 2010), il expose en détail les preuves d’une ascendance commune entre les humains et les animaux. Voici sa conclusion :

L’étude des génomes conduit inexorablement à la conclusion selon laquelle nous, les humains, partagerions un ancêtre commun avec les autres êtres vivants.

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