Parus dans les ressources du site :

Fabriquez des « roches » avec de la craie à la maison et comprenez leur processus de formation sur la Terre.
Fabriquer « des roches » à partir de craies grasses

Voyons ensuite comment les Géologues du 19eme siècles comprirent que la Terre n’était pas âgée de quelques milliers d’années comme on le croyait à l’époque, mais certainement de plusieurs millions.
Des siècles de preuves géologiques en faveur d’une terre ancienne

 

Ces 2 articles sont issus des ressources traduites à partir du complément au Livre Origins rédigé par le couple de scientifiques Haarsma.

Nous pouvons constater que devant l’évidence des preuves plaidant en faveur d’une Terre ancienne, les scientifiques chrétiens de l’époque ne jetèrent pas leurs Bibles au feu.

Deux positions pour concilier les données scientifiques avec les textes de la Genèse sont alors possibles :

  1. Les jours de Création bibliques correspondent à des « ères » parfois longues de milliers ou millions d’années (nous savons aujourd’hui que la Terre est âgée de 4,5 Milliards d’années env.). Cette position est appelée « concordiste » car elle fait concorder le sens des textes avec des éléments de la science actuelle inconnus à l’époque de leur rédaction.
  2. Le texte des Ecritures n’a aucune vocation scientifique, son objectif n’est pas d’expliquer aux hommes comment Dieu s’y est pris pour créer (c’est le rôle de l’investigation scientifique), il faut en faire une lecture « littéraire » pour en dégager le sens spirituel (révélation de la souveraineté du Dieu unique, adorer le créateur non sa création, etc..)

 

Les lecteurs assidus de nos pages, sauront comme l’expliquent parfaitement bien les Haarsma dans leur livre également, que la position concordiste  est vouée à l’échec, car des incohérences insurmontables subsistent entre science et certains écrits bibliques. Elle suppose également que Dieu aurait outrepassé les connaissances de l’époque en révélant à l’insu des auteurs des vérités scientifiques découvertes des siècles plus tard, ce qui ferait de la Bible une sorte de livre désincarné, en dehors de la culture et des connaissances des auteurs inspirés. Nous éliminerons donc l’approche 1.

Pour l’approche 2. à laquelle nous adhérons, il faut remarquer que bien des théologiens avant l’avènement de la science moderne et en particulier des découvertes de Darwin embrassaient déjà une lecture non littérale c-a-d littéraire des premiers chapitres de la Genèse.

Pour en savoir plus :
Comment les chrétiens interprétaient-ils le récit de la création dans la Genèse avant Darwin ?