Cet article fait partie des compléments du Livre Origins de Deborah et Loren Haarsma – Cliquez ici pour le sommaire –

or_frondeLes créationnistes qui refusent
les données scientifiques
qui nous montrent le
grand âge de la terre
ont développé
des modèles alternatifs.

En voici deux exemples, avec les problèmes auxquels ils ont à faire face.

S’opposer à la dérive des continents:

En réponse à l’accumulation de preuves en faveur de la dérive des continents, un lent processus qui nous montre que la terre est ancienne, certains créationnistes de la jeune terre ont proposé que des continents comme l’Afrique et l’Amérique du sud se soient éloignés rapidement l’un de l’autre au cours du déluge de Noé, plutôt que de le faire lentement pendant des millions d’années. Ceci pourraient expliquer la forme complémentaire de ces continents, la localisation de certaines chaînes de montagne, les roches en commun ainsi que les fossiles. Le problème est que le modèle du déluge universel n’explique pas la plupart des données observées. Si le déluge a été si catastrophique qu’il a permis aux continents de s’éloigner aussi rapidement, les eaux auraient été bien trop turbulentes pour permettre à plusieurs couches fines de roches et de fossiles qui se correspondent sur le bord des différents continents de se déposer. Ce modèle de déluge ne peut pas expliquer non plus les structures du fond de l’océan Atlantique, cette alternance en bandes régulières au sein des roches magnétiques, de part et d’autres de la dorsale océanique, qui ont changé d’orientation en suivant les variations de l’orientation du champ magnétique terrestre pendant des millions d’années.

S’opposer à la radioactivité

En réponse aux preuves données par la radioactivité, certains créationnistes partisans d’une terre jeune ont proposé que les demi vies des isotopes radioactifs étaient beaucoup plus courtes durant les six jours de la création et durant le déluge qu’elles ne le sont aujourd’hui. Si c’était vrai, cela signifierait que les roches étaient beaucoup plus jeunes qu’elles ne le paraissent par les mesures actuelles. Encore une fois, ce modèle alternatif s’il fournit une explication provoque à son tour d’autres problèmes. Si les taux de décroissance radioactifs ont été si rapide à ce moment, la chaleur produite par ces réactions aurait été très importante, mais nous n’en trouvons pas de trace d’un tel échauffement. De plus, les taux de décroissance radioactifs dépendent des lois fondamentales de la nature, et les géologues et les astronomes par leurs observations constatent que ces lois fondamentales n’ont pas changé dans le passé.

 

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Traduction avec autorisation : scienceetfoi.com

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